PetitRenard : Merci pour ces gouttes d'or, dans ce désert qui dort...
Kabotine : j'ai failli croire que ce blog était vide... mais en faisant défiler le joli fond je n'ai pas été décue...
PetitRenard : Oupsss, merci d ton obstination et de ton passage... En effet, ça passe mal sous Internet Explorer... Firefox me convient sans doute mieurx ;)
becassine : Bonsoir Petit Renard , j'aime bien ton désert ..ce ti soleil au loin ...cet étendue de sable ...on doit être bien !:)
PetitRenard : L'Adrar sous le vent, un premier de l'an... Merci de ton passage ;)
becassine : Bisous petit renard :)
PetitRenard : Kikoo becassine. Big Bisous et Bonne Année ;)
gribouillon : un petit bonjour en passant...cela fait si longtemps :)
PetitRenard : Coucou gribouillon! Cela fait si longtemps en effet!!! Heureux de te voir passer, au gré du vent!
MangakaDine : Salut PetitRenard, je t'écris ici parce que j'espère que cet endroit tu en prends encore soin et que tu ne vas pas le laisser à l'abandon. Voici un petit article pour éradiquer les spams de Joueb, si jamais ca te dit de venir nous aider, c'est par là : [Lien]
PetitRenard : Merci MangakaDine, j'ai en effet pris soin de réserver le mode Admin à quelques élus... (j'aime pas les spams)!
Comme au paravent, un passage en coup devant le clavier ensablé, sablier oublié.
Comme au présent que l’on offre, trésor ancien que l’on sort d’un coffre. Comme pour témoigner en corps que l’écrit n’est pas mort mais que simplement il dort… Les mots frappés sur ces touches, comme sur un papier que l'on couche, et qui parfois - mais qui saurait dire pourquoi - font mouche.
Résonances anciennes des temps sans fuite, des larmes sans suite et des vagues subites. Ah, comme j'aimais à ces instants suspendus, graver dans le sable ces messages à jamais perdus. Faisant burin de mon doigt, les cris éphémères repartaient en poussière à ces poètes de jadis et naguère. Et tout ce qu’il y avait d’imparfait dans le temps, conférait à ces fêtes d’éternels airs en des ritournelles langoureuses, propres à séduire les amoureuses.
Qu’aucun passé, aussi simple futile, n’écorna ces souvenirs, me donna le tournis ; alors je tournai la page, en voulu savoir d’avantage. Las, mes moires peu à peu s’estompèrent en des langues étrangères, et rangeai ma plume sur une étagère.
Et toutes les amours que j’avais rêvées plus que parfaites, s’étaient tues, soudain devenues muettes. Et mon cœur avait cessé pour un temps de battre, et le monde avait pris cette couleur grisâtre. Où donc l’envie s’était-elle égarée ?
Cherchant à travers un passé antérieur, j’eus franchi monts et marées pour découvrir de mon oubli la teneur. Quelle histoire m’eut donné pareille terreur qu’a mon insu, l’ignorance fut désignée vainqueur.
Il m’a alors fallu, avec le passé composer. J’ai repris la plume et l’ai retrempée dans l’encre de la vie. Et les souvenirs sont revenus petit à petit, puis les images ont reparu, en noir et blanc comme au commencement, puis en couleur au fil des heures.
Et j’ai appris le conditionnel qu’on dit si exceptionnel : on se voudrait grand et sage, sans vieillir, acquérir le poids des âges, s’envoler comme un oiseau quitte sa cage, grandir un peu, enfin tourner la page. Ah ce temps des rêves ne devrait jamais s’estomper et toujours de l’avant nous pousser…
Commentaires :
myel