PetitRenard : Merci pour ces gouttes d'or, dans ce désert qui dort...
Kabotine : j'ai failli croire que ce blog était vide... mais en faisant défiler le joli fond je n'ai pas été décue...
PetitRenard : Oupsss, merci d ton obstination et de ton passage... En effet, ça passe mal sous Internet Explorer... Firefox me convient sans doute mieurx ;)
becassine : Bonsoir Petit Renard , j'aime bien ton désert ..ce ti soleil au loin ...cet étendue de sable ...on doit être bien !:)
PetitRenard : L'Adrar sous le vent, un premier de l'an... Merci de ton passage ;)
becassine : Bisous petit renard :)
PetitRenard : Kikoo becassine. Big Bisous et Bonne Année ;)
gribouillon : un petit bonjour en passant...cela fait si longtemps :)
PetitRenard : Coucou gribouillon! Cela fait si longtemps en effet!!! Heureux de te voir passer, au gré du vent!
MangakaDine : Salut PetitRenard, je t'écris ici parce que j'espère que cet endroit tu en prends encore soin et que tu ne vas pas le laisser à l'abandon. Voici un petit article pour éradiquer les spams de Joueb, si jamais ca te dit de venir nous aider, c'est par là : [Lien]
PetitRenard : Merci MangakaDine, j'ai en effet pris soin de réserver le mode Admin à quelques élus... (j'aime pas les spams)!
ultraball : 2169-01 à 2169-03 : le résumé
zakath-nath : Bugarach, saison 1
zakath-nath : Minuit 2
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parmakoma : Conférence à L'Artistique, vendredi 13 décembre 2024 à 15 h
zakath-nath : The Haunting of Leigh Harker
On voudrait des mots,
On voudrait de l’art ;
Quelque chose de beau,
Un autre regard,
Voyager pour rien,
Prendre un autre train,
Partir pour ailleurs,
Seul ou à plusieurs
S’évader de soi
Quitter ses pourquoi
Accéder au jour
Accepter l’amour
On voudrait l’émoi
On voudrait l’égard
Un secret pour soi
Au fond d’un placard
Les doigts qui se frôlent
Désirs inavoués
La peur dans sa geôle
Sentiments avortés…
Une femme, un sourire,
Une dame, un désir,
Une larme, un soupir
Une alarme, où courir
Un regard, une dune
Un renard, une lune
Un espoir, une brune
Un départ, sans rancune
Une danse, un recueil
Une ambiance, un accueil
Une avance, un clin d’œil
Une chance, nouveau seuil
Un cadeau, une princesse
Un joyau, une promesse
Un écho, une caresse
Un piano, délicatesse
Un béguin, aventure,
Un airain, doux murmure
Un câlin, sa brulure,
Une main, sans armure…
Nous arrêtâmes un instant, amants, atomes d’univers
Les mains serrées, frémissement, cœurs à découvert
Relisant très lentement quelques mots de Prévert...
J’ai croisé une gothique qui m’a dit: la vie c’est la mort de l’amour et l’amour de la mort.
Puis j’ai croisé un croque-mort qui m’a affirmé que la mort était l’amour de sa vie.
J’ai croisé un mort-vivant un peu dépressif qui m’a dit que sa vie se résumait à la mort de son amour.
Une amie m’a dit avec amour qu’elle aimait la vie à mort.
Un poète m’a écrit que la mort serait de vivre sans amour.
Jane Manson (la frangine à Marylin ?) chantait « Aimer c’est mourir un peu ».
Aragon disait « Il est plus facile de mourir que d'aimer. C'est pourquoi je me donne le mal de vivre Mon amour... »
Des amoureux affirmaient s’aimer à la vie, à la mort.
Et cette litanie serait sans fin si je devais tout énumérer rien qu'avec ces trois mots.
De ces trois composants
Quelle est donc l'équilibre?
Quel savant fou ou quel petit enfant
Aura la formule qui rend libre?
"La vie est une cerise
La mort est un noyau
L'amour un cerisier."
J.Prévert
Et si le beau est mien, l'espace d'un instant,
Et qu'il gîte en ces mots quand le voyage l'appelle
Pour voir où la roue mène dans sa course folle
En vie d'elle,
Nous écrivons nos histoires à l'encre d'échine,
Nos dos fourbus des vicissitudes de la vie,
Il y aurait de quoi remplir des magazines
Quand parfois la lassitude l'emporte sur l'envie.
L'on reproche souvent à certains de vouloir changer le monde... Mais sait-on vraiment s'il veulent le changer? Le monde ne change-t-il pas de lui-même? N'est-il pas en perpétuelle mutation? Nul ne change personne, mais tout le monde change : il grandit ; il comprend ; il aime un livre, un film, un proche parent, un ami, une amie... Nulle rencontre ne laisse indemne.
L'humanité est si vaste et si large, comme un univers que l'on n'a pas fini d'explorer. Ma planète se trouve à trente trois années lumières et quelques mois, dérivant dans cet espace insondable rempli de vide. Cet espace ou tout dérive dans le silence et le froid et l'obscurité. Les lois de l'attraction nous poussent les unes vers les autres ; nos planètes s'attirent ou se repoussent suivant la gravité. Chacun ressent la force de sa propre pesanteur, cette force unique qui nous donne notre cohérence et notre consistance. Et nous dérivons à l'aveugle, poussés sur des trajectoires qui nous échappent. Notre composition est faite de matières organiques en perpétuelles mutations ; nous sommes fécondes ou hostiles suivant notre évolution, agitées de vents violents, tempêtes galactiques, tantôt observables et tantôt invisibles... De nouveaux astres se forment tandis que d'autres se meurent, et nos consciences n'ont que de minuscules télescopes pour tenter d'en saisir tout le sens et l'organisation.
Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable de neige
J'écris ton nom
On se croit libre, on se croit roi, on se croit fort
Expert en livres, sans foi ni loi, on se fait fi de la mort,
On renie nos sentiments, et l'on efface les motions,
Et tout doucement le temps passe, finit l'émotion.
C'est de la technique, il faut se libérer de ses chaînes
Car on est unique, il faut gommer tout ce qui gène.
Plus d'entraves, le plaisir en maître absolu régit le monde
Plus de trêves, mourir ou naître à l'inconnu ou à l'immonde.