PetitRenard : Merci pour ces gouttes d'or, dans ce désert qui dort...
Kabotine : j'ai failli croire que ce blog était vide... mais en faisant défiler le joli fond je n'ai pas été décue...
PetitRenard : Oupsss, merci d ton obstination et de ton passage... En effet, ça passe mal sous Internet Explorer... Firefox me convient sans doute mieurx ;)
becassine : Bonsoir Petit Renard , j'aime bien ton désert ..ce ti soleil au loin ...cet étendue de sable ...on doit être bien !:)
PetitRenard : L'Adrar sous le vent, un premier de l'an... Merci de ton passage ;)
becassine : Bisous petit renard :)
PetitRenard : Kikoo becassine. Big Bisous et Bonne Année ;)
gribouillon : un petit bonjour en passant...cela fait si longtemps :)
PetitRenard : Coucou gribouillon! Cela fait si longtemps en effet!!! Heureux de te voir passer, au gré du vent!
MangakaDine : Salut PetitRenard, je t'écris ici parce que j'espère que cet endroit tu en prends encore soin et que tu ne vas pas le laisser à l'abandon. Voici un petit article pour éradiquer les spams de Joueb, si jamais ca te dit de venir nous aider, c'est par là : [Lien]
PetitRenard : Merci MangakaDine, j'ai en effet pris soin de réserver le mode Admin à quelques élus... (j'aime pas les spams)!
Ton Autre Chemin (JJG)
D'aussi loin que je me souvienne,
Bribes d'enfance, bouts de scène,
Tes yeux, ton visage et ta main dans ma main,
Et nos pas sur le même chemin.
Oh nous n'étions pas très bavards,
Un peu bizarres, un peu à part,
J'aimais tes silences et tu aimais les miens,
Muets, nous nous entendions bien.
Tu étais un peu différent,
Et moi, je n'étais pas comme eux,
Un peu méprisants pour tous leurs jeux d'enfant,
Nous pleurions les yeux dans les yeux.
J'ai reçu tes premiers poèmes,
Comme on berce de quelques mots,
Nos rires étaient rires et nos peines étaient peines,
Chacun touchant l'autre en écho.
Je t'ai joué mes premières notes,
Tu écoutais les yeux mi-clos,
Simples et malhabiles, un peu fausses, un peu sottes,
Mais je n'entendais que tes bravos,
En saluant devant le piano.
On a commencé à se perdre de vue à l'adolescence,
Je te trouvais un peu trop austère,
Un peu trop sérieux, un peu trop secret.
Moi, j'avais besoin de musique, de lumière,
Et de futilité.
Et aussi des autres.
Ton amitié était exigeante, entière, exclusive,
Et puis, tu as commencé à être absent,
Souvent, puis plus longtemps.
Ta mère nous disait que tu partais en vacances,
Elle ne mentait pas quand j'y repense,
En vacance d'envie, en vacance de vie,
Et puis la vérité, celle qu'on suppose,
Celle qu'on cache, celle qu'on chuchote,
Celle qui dérange, celle qu'on élude,
Ton autre chemin.
Dis-moi les voix, les envies qui te mènent
Dis-moi les vents, les courants qui t'entraînent
Les idées fixes et les clous qui te rivent.
En quelles errances, immobiles dérives,
Dis-moi les songes qui frappent à ta porte,
Les illusions, les diables qui t'emportent,
Vers quel ailleurs, mirage sans angoisse,
Sans temps perdu, sans seconde qui passe.
A quoi tu penses quand revient le soir?
Tes quatre murs renferment quels espoirs?
Que doit-on lire dans ton sourire idiot?
D'autres désirs, sans parole, sans mot?
Montre-moi ton autre chemin
Décris-moi ton autre chemin
Dis-moi tes signes et dis-moi ton langage.
Les horizons des barreaux de ta cage,
Vois-tu le blanc, le bleu ciel et le rose,
Que vois-tu quand tes paupières se closent.
Et puis, me voilà te parlant de ma vie,
De son niveau, ses ennuis, ses envies,
Sa course vaine et mon manque d'amis.
A tes yeux vides, ton absence ahurie.
Que dire de plus quand d'autres écrivent et chantent pour vous... Une vague tristesse au coeur ; ne pas connaître ou ne pas comprendre cet autre chemin. Un fossé s'est creusé sans que nous l'ayons souhaité; mais peut-être était-il là sans que je n'ai su le voir? Pourquoi ne rien m'avoir dit? Aurais-je pu comprendre? Aurais-je su comprendre?
Tant d'interrogations pour si peu de certitudes... Montre-moi cet autre chemin. Je ne pourrais le suivre mais décris le moi, que je puisse un peu voyager à tes côtés. Même si tu sais qu'il ne me fera peut-être pas rêver, partage-moi un peu de ton intimité...