PetitRenard : Merci pour ces gouttes d'or, dans ce désert qui dort...
Kabotine : j'ai failli croire que ce blog était vide... mais en faisant défiler le joli fond je n'ai pas été décue...
PetitRenard : Oupsss, merci d ton obstination et de ton passage... En effet, ça passe mal sous Internet Explorer... Firefox me convient sans doute mieurx ;)
becassine : Bonsoir Petit Renard , j'aime bien ton désert ..ce ti soleil au loin ...cet étendue de sable ...on doit être bien !:)
PetitRenard : L'Adrar sous le vent, un premier de l'an... Merci de ton passage ;)
becassine : Bisous petit renard :)
PetitRenard : Kikoo becassine. Big Bisous et Bonne Année ;)
gribouillon : un petit bonjour en passant...cela fait si longtemps :)
PetitRenard : Coucou gribouillon! Cela fait si longtemps en effet!!! Heureux de te voir passer, au gré du vent!
MangakaDine : Salut PetitRenard, je t'écris ici parce que j'espère que cet endroit tu en prends encore soin et que tu ne vas pas le laisser à l'abandon. Voici un petit article pour éradiquer les spams de Joueb, si jamais ca te dit de venir nous aider, c'est par là : [Lien]
PetitRenard : Merci MangakaDine, j'ai en effet pris soin de réserver le mode Admin à quelques élus... (j'aime pas les spams)!
On se croit libre, on se croit roi, on se croit fort
Expert en livres, sans foi ni loi, on se fait fi de la mort,
On renie nos sentiments, et l'on efface les motions,
Et tout doucement le temps passe, finit l'émotion.
C'est de la technique, il faut se libérer de ses chaînes
Car on est unique, il faut gommer tout ce qui gène.
Plus d'entraves, le plaisir en maître absolu régit le monde
Plus de trêves, mourir ou naître à l'inconnu ou à l'immonde.
L'on est si différent au fond, et la morale a fait tant de tord
Arrogance de jeunesse dira-ton, mais l'on ne vit pas de remords.
Dans ses mondes secrets on s'évade et l'on suit l'imagination
Les coeurs fondent et se créent, une oeillade et brûle la passion.
Invulnérables, et même irremplaçables, sont les maîtres d'Eden
Mais d'implacables poèmes s'invitent à table, peine soudaine.
En ces heurts incertains, les peurs et les doutes succombent
Les fées mères et l'amertume en nos esprits vagues abondent.
Parce que nul n'as maîtrisé le temps, se trouve là notre tort,
On croyait refaire le monde, mais tout passe, très vite triste sort.
On peut se mentir et continuer, maintient serein de l'illusion,
Mais l'avenir cet usurier, de nous un beau matin aura raison.
Notre impression de liberté s'efface peu à peu, ah quelle peine.
Et nos visions d'éternité deviennent, dur aveu, quelques semaines.
Mais que faire pour que l'émoi dure plus qu'un milliard de secondes,
Et que l'amour et l'habitude jamais plus ne se confondent?
On se croyait fort, on se croyait roi, on se croyait libre...
Mais à trop vouloir sucer la moelle secrète de la vie,
N'avions nous pas risqué d'en avaler l'os?
Ô capitaine, mon capitaine!
Commentaires :
Ben, non elle n'est pas dure, c'est la vie!!! Tu me donnes en tout cas l'occasion de revenir un peu sur ce poème : il est bien de moi, car a contrario je cite mes sources lorsqu'elles viennent d'ailleurs, à moins que les référence ne soient évidentes.
Du reste on peut penser ce poème triste ; pourquoi pas? Le fait est que je n'apprécie guère la complaisance, ni la facilité. Je peux avoir une imagination moins bridée, mais j'aime à garder les pieds sur terre car c'est là que je suis né. Enfin, le lyrisme ou le romantisme ne sont pas pour me déplaire (et je m'y risquerai peut-être "publiquement" un jour), mais pour l'instant, la vie est la vie, ... et je l'aime ainsi.
Bref, je suis désolé si ce poème te fait "gloups" : ne le prends pas pour toi. Notre liberté d'apprentis poètes passe aussi par là.
Bises et bonne soirée (bien sûr que La Vita E Bella! :)
myel
très bon poème, de toi?
myel