PetitRenard : Merci pour ces gouttes d'or, dans ce désert qui dort...
Kabotine : j'ai failli croire que ce blog était vide... mais en faisant défiler le joli fond je n'ai pas été décue...
PetitRenard : Oupsss, merci d ton obstination et de ton passage... En effet, ça passe mal sous Internet Explorer... Firefox me convient sans doute mieurx ;)
becassine : Bonsoir Petit Renard , j'aime bien ton désert ..ce ti soleil au loin ...cet étendue de sable ...on doit être bien !:)
PetitRenard : L'Adrar sous le vent, un premier de l'an... Merci de ton passage ;)
becassine : Bisous petit renard :)
PetitRenard : Kikoo becassine. Big Bisous et Bonne Année ;)
gribouillon : un petit bonjour en passant...cela fait si longtemps :)
PetitRenard : Coucou gribouillon! Cela fait si longtemps en effet!!! Heureux de te voir passer, au gré du vent!
MangakaDine : Salut PetitRenard, je t'écris ici parce que j'espère que cet endroit tu en prends encore soin et que tu ne vas pas le laisser à l'abandon. Voici un petit article pour éradiquer les spams de Joueb, si jamais ca te dit de venir nous aider, c'est par là : [Lien]
PetitRenard : Merci MangakaDine, j'ai en effet pris soin de réserver le mode Admin à quelques élus... (j'aime pas les spams)!
La seconde planète était habitée par un vaniteux. ]...[
Le petit prince frappa ses mains lune contre l'autre. Le vaniteux salua modestement en soulevant son chapeau.
« Ça c'est plus amusant que la visite au roi » se dit en lui-même le petit prince. Et il recommença de frapper ses mains lune contre l'autre. Le vaniteux recommença de saluer en soulevant son chapeau.
Après cinq minutes d'exercice le petit prince se fatigua de la monotonie du jeu :
« Et pour que le chapeau tombe, demanda-t-il, que faut-il faire ? »
Cette tentation de la vanité est toute humaine, et pourtant savons nous reconnaître la monotonie de ces petits jeux de glorioles ?
Il est en l'homme des vanités,
Qui défigurent l'humanité,
On se fabrique alors des identités
Qui augurent bien des difficultés
Pour garder sa place et garder son rang
On se mire dans une glace, on prend des accents
On devient rapace, prêt à verser le sang
Mais sous ces carapaces, ses vides sont béants.
Si notre existence doit dépendre des admirateurs
C'est que nos souffrances facilement se leurrent.
Donnons nous du sens et cherchons les lueurs
Saisissons cette chance, devenons créateurs.
Puisque tout flatteur vit aux dépends de celui qui l'écoute,
Engageons-nous sur l'heure à choisir une autre route
Laissons là nos peurs, abandonnons nos doutes,
C'est le prix du bonheur, quoi qu'il nous en coûte
Car les applaudissements sont bien vains
Quand au fond de soi nous ne nous croyons rien..
Devant lavis gardons notre esprit enfantin,
Car l enfant de la gloire ne se fait suzerain.