PetitRenard : Merci pour ces gouttes d'or, dans ce désert qui dort...
Kabotine : j'ai failli croire que ce blog était vide... mais en faisant défiler le joli fond je n'ai pas été décue...
PetitRenard : Oupsss, merci d ton obstination et de ton passage... En effet, ça passe mal sous Internet Explorer... Firefox me convient sans doute mieurx ;)
becassine : Bonsoir Petit Renard , j'aime bien ton désert ..ce ti soleil au loin ...cet étendue de sable ...on doit être bien !:)
PetitRenard : L'Adrar sous le vent, un premier de l'an... Merci de ton passage ;)
becassine : Bisous petit renard :)
PetitRenard : Kikoo becassine. Big Bisous et Bonne Année ;)
gribouillon : un petit bonjour en passant...cela fait si longtemps :)
PetitRenard : Coucou gribouillon! Cela fait si longtemps en effet!!! Heureux de te voir passer, au gré du vent!
MangakaDine : Salut PetitRenard, je t'écris ici parce que j'espère que cet endroit tu en prends encore soin et que tu ne vas pas le laisser à l'abandon. Voici un petit article pour éradiquer les spams de Joueb, si jamais ca te dit de venir nous aider, c'est par là : [Lien]
PetitRenard : Merci MangakaDine, j'ai en effet pris soin de réserver le mode Admin à quelques élus... (j'aime pas les spams)!
Perdue dans le désert, la caravane s'attarde en un long méandre. A son oreille, la voix du sable lui souffle quelque poème millénaire : un hymne à la vie, si précieuse en ces contrées que l'on croit mortes. Les hommes se taisent la plupart du temps ou bien ils chuchotent comme par peur de l'éveiller. Parfois ils abandonnent un cri ou un rire sans écho. Le désert absorbe tout. Il garde une trace secrète dans sa mémoire minérale, tandis que les traînées s'effacent peu à peu. Rien ne restera de leur passage que cette brève incidence : un jour un pied foula ce grain de sable, mais il s'est refondu dans la masse.
Les rides l'effleurent mais jamais ne le marquent, comme des vaguelettes tracées sur une mer en suspens. Le désert n'est qu'un océan ralenti, fluide et capricieux; ses marins sont des loups solitaires que les silences n'effraient plus. Ils se rassemblent en équipages pour l'affronter, mais restent toujours aux aguets. Ils se savent vaincus d'avance par cet ennemi sournois, mais ils acceptent de l'affronter à nouveau, jour après jour. Comme un défi lancé à leur existence, beaucoup y laisseront leur vie. Mais ils en rêvent comme d'un accomplissement : devenir enfant du désert n'est pas un privilège accessible à tous.
Ils ont le regard buriné de gerçures : les peaux sont marquées par la sécheresse du jour et la froideur de la nuit. Ils n'ont pas d'âge, tout comme ce désert qu'ils hantent. Qui pourrait bien deviner l'époque qu'ils traversent? Même le temps a renoncé à pénétrer ces contrées : ici, les heures ne se comptent plus, les jours ne se nomment pas. Seuls les cycles du soleil gardent un sens, rythmant chaque traversée. Quarante jours de marche, une lune et douze jours qu'ils sont partis...
Commentaires :
Re:
Pour la mise en page, je vais voir ce que je peux faire (Je n'avais pas eu de remarque jusqu'à présent sur la nouvelle mise en page :s)
Tu m'emmènes aussi dans le désert? Après l'espace, le désert...
Ton texte me rend extrêmement calme, je l'aime beaucoup...
bises
myel
Re:
Nous partons dès que tout est près (prêt :s).
En attendant, profite du calme et doux rêves. Bises. :)
Songe
Magnifique sensation ...
Tu ne pourrais pas nous en écrire la suite ou nous emmener en voyage au long de plusieurs récits ? Je crois que j'apprécierais infiniment la traversée du désert si tu en est le guide ...
Bien à toi
Songe
PS: tu devrais fixer peut-être le fond de ton joueb, rétrécir ta bannière ou y mettre un no-repeat :)