PetitRenard : Merci pour ces gouttes d'or, dans ce désert qui dort...
Kabotine : j'ai failli croire que ce blog était vide... mais en faisant défiler le joli fond je n'ai pas été décue...
PetitRenard : Oupsss, merci d ton obstination et de ton passage... En effet, ça passe mal sous Internet Explorer... Firefox me convient sans doute mieurx ;)
becassine : Bonsoir Petit Renard , j'aime bien ton désert ..ce ti soleil au loin ...cet étendue de sable ...on doit être bien !:)
PetitRenard : L'Adrar sous le vent, un premier de l'an... Merci de ton passage ;)
becassine : Bisous petit renard :)
PetitRenard : Kikoo becassine. Big Bisous et Bonne Année ;)
gribouillon : un petit bonjour en passant...cela fait si longtemps :)
PetitRenard : Coucou gribouillon! Cela fait si longtemps en effet!!! Heureux de te voir passer, au gré du vent!
MangakaDine : Salut PetitRenard, je t'écris ici parce que j'espère que cet endroit tu en prends encore soin et que tu ne vas pas le laisser à l'abandon. Voici un petit article pour éradiquer les spams de Joueb, si jamais ca te dit de venir nous aider, c'est par là : [Lien]
PetitRenard : Merci MangakaDine, j'ai en effet pris soin de réserver le mode Admin à quelques élus... (j'aime pas les spams)!
Sortie nocture sous cette lune pleine, le vent de sable me giffle les joues. Dune après dune le désert s'étale devant mes yeux et mon esprit s'évade et se dissout, comme le granit devient sable... Nul bruit aux environs si ce n'est le vent, et cette solitude profonde qui m'envahit. Malgré le groupe dans le bivouac déjà lointain, je me sens seul et pourtant si bien. Un goût d'infini réside en ces lieux: combien de grains de sable? Combien de soleils égrennés sur le grand sablier du temps? Le premier dénombrable mais qui le ferait? Le second ne l'est pas et qui s'en dérangerait? Besoin de nombres, rêve de l'ombre; et pourquoi se biler avec ces calculs, petits cailloux sous ma mine râlent?
Et puis l'an passe comme la caravanne sans que le chien n'aboie, ni ne boive d'ailleurs. Et puis tout est pareil: le même vent qu'avant, les mêmes dunes sous la lunes, les même gens sous la tente (sans attente?). Un an de plus sur le grand conteur; tout cela m'étourdit et me tourne les sens comme les trente six chants d'elle. Et puis si le vent s'appaise, je verrai le chasseur et Cassiopée, plantés dans ce ciel sans fin. Nos millénaires sont leurs secondes à la lumière de nos petites sondes. Je prends l'air et regarde à la ronde; le sable froid sous mes pieds me ramène à ce monde.
Mais qu'espérais-tu voyageur? Te voir ici révéler les secrets du bonheur?