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PetitRenard : Merci pour ces gouttes d'or, dans ce désert qui dort...
Kabotine : j'ai failli croire que ce blog était vide... mais en faisant défiler le joli fond je n'ai pas été décue...
PetitRenard : Oupsss, merci d ton obstination et de ton passage... En effet, ça passe mal sous Internet Explorer... Firefox me convient sans doute mieurx ;)
becassine : Bonsoir Petit Renard , j'aime bien ton désert ..ce ti soleil au loin ...cet étendue de sable ...on doit être bien !:)
PetitRenard : L'Adrar sous le vent, un premier de l'an... Merci de ton passage ;)
becassine : Bisous petit renard :)
PetitRenard : Kikoo becassine. Big Bisous et Bonne Année ;)
gribouillon : un petit bonjour en passant...cela fait si longtemps :)
PetitRenard : Coucou gribouillon! Cela fait si longtemps en effet!!! Heureux de te voir passer, au gré du vent!
MangakaDine : Salut PetitRenard, je t'écris ici parce que j'espère que cet endroit tu en prends encore soin et que tu ne vas pas le laisser à l'abandon. Voici un petit article pour éradiquer les spams de Joueb, si jamais ca te dit de venir nous aider, c'est par là : [Lien]
PetitRenard : Merci MangakaDine, j'ai en effet pris soin de réserver le mode Admin à quelques élus... (j'aime pas les spams)!

Rencontres

David et Sarah se tiennent par la main et entrent dans le petit appartement. Ils se retrouvent régulièrement depuis déjà pas mal de temps, à la sortie des cours ; ils passent de très bons moments ensemble. Ce sont de longues promenades au bord du fleuve ; tantôt parlant de philosophie, se racontant des histoires, des rêves ou même marchant côte à côte dans le silence. Parfois ils gravissent une colline pour ensemble embrasser du regard cette ville qui abrite leurs amours.

 

Les débuts sont timides mais cest le prix de leur apprivoisement. Tout dabord ils se retrouvent à heure régulière, et shabillent le cur dès le réveil à lidée de se retrouver. Les journées sont courtes et heureuses dans cette attente quils ont lun de lautre. Que ces heures sont douces, chaque seconde les rapprochant un peu plus. Ils ne se languissent pas trop, ils ont appris la patience. Ces heures qui précèdent leur retrouvailles sont tellement sucrées, parfumées du goût de la vie, la légèreté du temps. Ils pensent à tous ce quils pourront se dire, un poème, un « je taime », un sourire, une peine. Ils nont pas de précipitation ; le temps est leur allié ; il ne faut pas que les moments passés ensemble ne sécoulent trop vite. Alors ils laissent le temps au temps.

 

Ils ont dabord marché en se donnant la main. Ces mains ont toute une histoire ! Elles se sont maintes fois frôlées de par le passé, alors que rien navait commencé ! Souvenirs de ces frissons quils ont éprouvés simultanément, sans jamais trahir le moindre émoi, sans oser avouer leur attirance mutuelle. Ils ont une passion pour les mains, un peu comme ces romantiques dantan qui passaient des heures à rêver des mains de lêtre aimé. Ces mains fines, délicates, gantées ; leur peau douce, blanche ou hâlée ; porteuses dune plume, dune promesse ; mains pour donner, mains pour caresser Cest peut-être là leur côté le plus sensuel : lidée de caresser lautre, sa main, son corps. Être en contact avec la personne que lon aime.

 

Ainsi avec le temps au fil des promenades, les mains peu à peu se caressent, les doigts se croisent, les bras se nouent, les corps se rapprochent. Puis les mains reçoivent les souffles chauds, et enfin les baisers délicats. Découverte de lautre par la paume, les cinq doigts, les lignes de la main, le souffle, le parfum.

 

Et puis il y a ces instants où les corps cessant de cheminer côte à côte, sarrêtent et se font face. Les regards se perdent lun dans lautre, à la découvertes despaces inconnus. Lautre se dit a travers ses yeux, et lon peut lire dans son regard le chagrin, le désir, le sourire, et tous ces mots que lon n'a pas encore dit. Le temps sy perd, le monde disparaît. Deux êtres se font faces et anéantissent lunivers qui les entoure pour en inventer un qui nest quà eux. Un monde secret qui nul ne pénétrera. Rien ne leur garantit quils sont au même endroit, eux seuls savent. Et ils ne diront rien.

 

Puis les visages se font pôles, Nord et Sud systématiquement. Une attraction plus quuniverselle les poussent lun vers lautre, les lèvres sentre ouvrent. Des baisers légers se déposent sur le front, les sourcils, les paupières, les joues, le menton, le cou. Tout un territoire de dunes et de vallons à explorer du bout des lèvres. Les mains participent à léchange, caressant les épaules, les reins, les cheveux, resserrant les corps Les baisers tournoient de haut en bas, et de gauche à droite essayant de ne pas épargner une parcelle de peau. Puis ils convergent toujours vers les lèvres de lautres. Plusieurs baisers échangés du bout des lèvres, caresses nuptiales, et les yeux souvrent à nouveau, les visages prennent un peu de recul et se regardent comme attendant le signal. Parée ? Parée !

 

Les lèvres se collent les unes aux autres dans le silence le plus absolu ; les yeux se sont à nouveau fermés ; les langues sont mêlées, nouées pour des instants déternité. Les ardeurs se déchaînent, les mouvement se font tantôt lents, tantôt rapides. Lémoi est permanent, nul ne veut achever ces instants de communion ; les sucs séchangent, tout est partagé, les souffles se sont mélangés : il y avait deux êtres, il ne reste que lamour, la passion, un seul souffle!

 

Et jamais ils ne sen lassent ; il est toujours un petit quelque chose de différent, une parole dite, une chanson dans leur tête, un autre lieu ; rien nest jamais pareil. Ces instants ne laissent pas de traces sensible outre le bonheur partagé : à peine achevés ils ne vous laissent que le désir dy revenir, et pour cela, ils ont le temps avec eux ! Les gestes se font toujours nouveaux plus audacieux de jour en jour. Les territoire à explorer sont vastes, ils changent à chaque seconde. Quand bien même ils auront tout vu, leur manière de voir changera sans cesse : ils ont ce désir de garder un regard neuf à chaque fois parce quils saiment.

 

David et Sarah se tiennent par la main et entrent dans le petit appartement

Ecrit par PetitRenard, le Lundi 1 Novembre 2004, 14:38 dans la rubrique "Histoires".

Commentaires :

myel
myel
22-11-04 à 20:26

:)
Je l'avais raté celui là...

 


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